*SÉNÉGAL/DIALOGUE SUR LE SYSTÈME POLITIQUE : PROFESSEUR EL HADJI MALICK KANE :  » NOTRE MODÈLE DE DEMOCRATIE RENFORCE LE CITOYEN »*

Dakar/Kaolack, le 30 mai 2025 – Le professeur Elhadj Malick Kane, président du mouvement « Farlu

Jotna – Forces vives du Sénégal », s’est exprimé sur le Dialogue national sur le système politique

qui aura lieu du 28 mai au 4 juin 2025. Il salue l’intention du président de la République de

renforcer la démocratie sénégalaise et souhaite défendre son modèle de démocratie.

Dans le débat sur la refonte du système politique, le mouvement « Farlu Jotna – Forces vives du

Sénégal » considère que la priorité devrait être accordée au choix de notre modèle de démocratie.

C’est le moment de sortir d’un régime présidentiel pour passer à un régime parlementaire solide, au

service de la démocratie et pour renforcer le pouvoir des citoyens tant sur le plan local que national.

Repenser notre modèle de démocratie

Actuellement, notre régime présidentiel multipartite en place semble avoir trouvé ses limites.

Il est temps de repenser à des réformes où chaque pouvoir joue son rôle en toute indépendance. De

même que la corruption ronge notre économie, la justice de notre pays souffre de ne pas être

autonome. La garantie de son indépendance complète est essentielle. Sans les interférences

politiques ou des milieux économiques, le judiciaire pourra être équitable.

Renforcer le pouvoir des citoyens

Les Sénégalais doivent devenir maitres de leur destin et disposer de compétences supplémentaires

en termes budgétaires et réglementaires pour gérer leur communauté locale. Le processus de

décentralisation des compétences du centre vers la périphérie doit être renforcé. C’est au sein de

chaque collectivité locale que les décisions concernant directement les habitants doivent être prises.

Redonner le pouvoir aux citoyens revient également à renforcer leurs capacités à se prononcer sur

les politiques nationales. « Notre mouvement, rappelle avec force son président le professeur Elhadj

Malick Kane, veut davantage de démocratie participative et d’engagement de ses concitoyens dans

les décisions nationales. Pour rendre vivante la démocratie sénégalaise, il faut encore une volonté

politique et des actes concrets ».

Garantir l’indépendance des partis

L’objectif de s’immiscer dans la vie des partis, d’en assurer le financement et d’en contrôler

l’idéologie tend à réduire leurs militants à des pantins en main du pouvoir et non à les considérer

comme des citoyens libres et responsables. La proposition de renforcer le statut de l’opposition et de son chef accentuerait le sentiment que les

citoyens ont d’avoir une élite à son propre service. Elle favorise également le système électoral

majoritaire qui n’est pourtant pas adapté à représenter la diversité des sensibilités existant dans

notre pays. Nous avons au contraire besoin d’un système électoral proportionnel pour que les avis

des minorités locales ou régionales soient pris en considération dans les choix politiques.

Alimenter la réflexion politique par consultation directe

Nous sommes persuadés que la certitude d’être libre de s’exprimer nourrira le débat pour le meilleur

avec un dialogue constructif. Pour l’efficacité des procédures de dialogue, nous croyons à la

démocratie participative et au consensus par consultation directe sur un projet politique déjà

élaboré.

La méthode par consultation directe sur un projet élaboré permettra de recueillir l’avis de la société

civile et des acteurs économiques tout en évitant le clientélisme politique. Il faudra avant tout établir

des règles en la matière et demander des propositions et/ou contre-propositions seulement écrites.

Pour tout contact

• Professeur Elhadj Malick Kane, président « Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal »,

ass.malick@hotmail.com, Tél. (+221) 77 717 0509

• Lionel Ricou, Coordinateur, lionelricou@hotmail.com

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