Après de fortes inquiétudes qui les avaient animés durant tout le début de lhivernage, à cause d’une pluviométrie très irrégulière, les paysans ont retrouvé l’esprit quasi tranquille. Depuis près de deux semaines les pluies sont au rendez-vous, ça pleut de façon presque quotidienne, ce qui a occasionné un bon développement des Cultures, presque toute variété confondue. En ce moment les champs ont connu un développement très remarquable à la suite de ces abondantes Pluies qui ont fortement arrosé les Cultures. Les activités champêtres se sont intensifiées, les paysans sont en plein champs pour désherber, ils sont exactement en période de séparation des mauvaises herbes des semis qui ont atteint diverses phases de développement. Les paysans dans certaines localités par, exploitations familiales passent la Journée au Champs pour marquer cette étape cruciale dans le développement des cultures.
Qu’ils soient les champs d’arachides, les champs de mil, de Maïs ou de Sorgho, les transformations sont nettement visibles. Ce qui a fait renaître un grand espoir chez les paysans qui, il y’a y’a un mois étaient vivement inquiétés par le retard et la disparité des pluies.
Dans la Commune de Fimela, les paysans affichent le sourire. A Pam Ka, dans cette forêt classée surplombée de Roniers, les champs d’arachides et de mil s’étendent à perte de vue. Les Cultivateurs sont concentrés dans leurs champs. Diène Ngom, Jeune professeur de Lettres s’adonne aux activités champêtres durant la période des Vaccances. Il exploite un champ d’arachides presentement dans cette forêt Classée. La reprise des pluies entraîne un grand ouf de soulagement chez les paysans souligne t-il, mais les effets du retards des pluies et ce que cela a entraîné sont indiscutables soutient-il.
» Pour preuve dans un même périmètre vous constatez des champs de même variété, mil ou arachide qui sont à des niveau de développement totalement différents »
Cette période coïncide aussi avec la mise de l’engrais. Et même si les paysans ont l’espoir d’avoir une bonne campagne agricole, il n’en demeure pas moins que les besoins exprimés en engrais restent en l’état. Les paysans de la Commune de Fimela en demandent toujours et souhaiteraient en disposer avant le dépassement de la phase des besoins des cultures en engrais.
Ibrahim Diamé