Kaolack Médina Baye/Thioffack.: l’ axe routier principal envahi par les eaux usées *

Kaolack – Assainissement et Environnement

 

Ruissellement des eaux usées : Médina Baye et l’axe Thioffack paralysés

 

Le ruissellement des eaux usées sur l’axe Thioffack et à Médina Baye perturbe gravement la circulation. Automobilistes, charretiers, conducteurs de véloraxis, de moto-jakarta et riverains se bousculent pour vaquer à leurs occupations, au milieu d’embouteillages monstres.

 

Quarante-huit heures après la célébration du Maouloud, la cité religieuse de Médina Baye reste encore bondée de pèlerins. Entre l’ex-marché « Khar Yalla », le rond-point Orange et la route menant vers Thioffack et Darou Rahmati, la libre circulation des personnes et des biens est sérieusement compromise.

 

À l’origine de cette situation, les eaux usées mélangées à celles de pluie ont inondé la route principale, créant un véritable casse-tête pour usagers et riverains. Les eaux stagnantes dégagent une odeur nauséabonde, faisant planer un risque sanitaire majeur. Les embouteillages permanents accroissent aussi les risques d’accidents.

 

Pourtant, le service régional de l’assainissement de Kaolack, appuyé par l’ONAS, des associations et des volontaires, a multiplié les interventions : curage des caniveaux, évacuation des ordures, actions de sensibilisation. La municipalité, en collaboration avec les membres d’Absaroudine de Médina Baye, avait également déguerpi les commerçants et ambulants du marché « Khar Yalla », redonnant un souffle aux rues. Mais le problème persiste et s’aggrave.

À l’approche du « Gamouwate », qui promet une forte affluence, le phénomène devient encore plus alarmant, notamment sur l’axe routier principal de Thioffack.

Des solutions urgentes et durables attendues

Face à cette crise, plusieurs mesures urgentes s’imposent :

Pompage et drainage des eaux stagnantes par les camions hydrocureurs ;

Curage renforcé des collecteurs et caniveaux avec évacuation immédiate des déchets ;

Désinfection pour neutraliser les odeurs et limiter les risques sanitaires ;

Régulation du trafic, avec des déviations provisoires pour éviter les accidents.

À moyen et long terme, une réhabilitation du réseau d’assainissement, la création de bassins de rétention, un plan de gestion durable des déchets et une mobilisation citoyenne permanente s’avèrent indispensables.

 

L’État, le ministre de l’Assainissement, ainsi que les autorités locales et administratives sont interpellés pour une solution définitive à cette problématique environnementale qui ternit l’image de la cité religieuse.

 

Mamadou Camara

Camou Communication

chevron_left
chevron_right

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Commentaire
Nom
E-mail
Site