Kaolack rend hommage à Feue Dieynaba Yaffa : une femme discrète, pieuse et rassembleuse
Quarante jours après son rappel à Dieu, la famille Yaffacounda, amis et proches se sont réunis à Kaolack pour honorer la mémoire d’une femme d’exception, symbole d’humilité, de foi et de fidélité.
Kaolack, Samedi 4 octobre 2025 – Ce fut un moment de recueillement, d’émotion et de souvenirs partagés. Quarante jours après le rappel à Dieu de Feue Dieynaba Yaffa, affectueusement appelée Diéye Yaffa, la grande famille Yaffacounda s’est retrouvée à Kaolack pour une cérémonie sobre, empreinte de prières, de reconnaissance et d’amour filial.
Sœur de Badiégui Yaffa, doyen à la RTS Dakar, de Abdou Karim Yaffa, ancien directeur de l’école Kasnack Application, de Cheikh Tidiane Yaffa, de Feue Néné Yaffa, de Madiaty Diouara à Thiès, de Tidiane Diamé et de Ndiabou Yaffa en Gambie, Dieynaba Yaffa laisse derrière elle une empreinte profonde dans le cœur de tous ceux qui l’ont connue.
Mère aimante et attentive, elle laisse dans la douleur les familles Yaffa, Soumbounou, Badiane, ainsi que ses enfants Adji, Ndeye Coumba, Aïcha, Thila Diaguély, Néné, Souleymane et Cheikh, entre autres. Malgré la tristesse, tous gardent la tête haute et perpétuent l’esprit de dignité, de foi et de fidélité transmis par leur mère.
> « Elle a su rassembler toutes les qualités de son défunt père, Diaguély Yaffa : la sagesse, la discrétion, la générosité et la fidélité aux valeurs familiales », confie un proche parent.
Une vie au service de Dieu et des autres
Femme de foi et de conviction, Dieye Yaffa était une talibé de Cheikhna Hamala Aidara, très engagée dans les activités de la Zawiya de Kaolack, où elle tenait un rôle respecté. Discrète mais toujours présente, elle incarnait la bienveillance et l’humilité.
Dans son quartier, elle était connue pour sa fidélité dans les relations, sa proximité avec le voisinage et son attachement profond à sa famille élargie — frères, sœurs, nièces, neveux, belles-filles et petits-fils.
Ses déplacements quotidiens pour rendre visite aux familles Syllacounda, Camara Counda, Fofana Counda, Konaré Counda, ou encore à la Zawiya, témoignaient de son grand cœur et de son sens du lien social.
> « On ne l’a jamais entendue se disputer. Elle parlait toujours pour apaiser, jamais pour blesser », témoigne un imam de la Zawiya, ému.
Un héritage de paix et de dignité
Le jour de son décès reste gravé dans les mémoires. Une amie d’enfance, effondrée, a témoigné en larmes :
> « Nous étions inséparables. On nous appelait les “jumeaux”. Son départ m’a laissée sans voix. Elle était cette sœur que je n’ai jamais eue. »
La cérémonie du 40ᵉ jour, tenue dans une atmosphère de sobriété et de prière, a rassemblé des proches venus de Dakar, Kaolack, Thiès, Gambie et d’ailleurs. Tous ont tenu à honorer la mémoire d’une femme respectée, aimée et profondément pieuse.
À travers les témoignages, un sentiment unanime se dégageait : Dieye Yaffa laisse un vide immense, mais aussi un héritage moral et spirituel que la grande famille Yaffacounda s’engage à préserver.
Une coïncidence douloureuse mais symbolique
Cette cérémonie du 40ᵉ jour coïncidait avec le 14ᵉ jour du décès de Moussa Camara (Babiné), époux de la meilleure amie de Dieynaba, Ndeye Fofana.
Ce jour-là, la famille Yaffacounda s’est déplacée en nombre depuis le domicile familial pour réconforter celle qu’ils appelaient la “jumelle” de leur mère, marquée par une double tristesse.
Un geste d’amour et de solidarité qui reflète les valeurs que Dieye Yaffa a toujours incarnées : la fidélité, la compassion et le devoir moral envers autrui.
Une famille unie, généreuse et reconnaissante — à l’image de celle qu’ils pleurent.
> Qu’Allah, dans Sa miséricorde infinie, accueille Feue Dieynaba Yaffa au Paradis et accorde patience et sérénité à sa famille.
Par Mamadou Camara
Journaliste – Camou Communication