« Trop de haine, trop de divisions » : le cri du cœur de Khalifa Wade pour Kaolack
« Kaolack au bord du gouffre » : Khalifa Wade tire la sonnette d’alarme
Face à la montée des tensions politiques locales, le responsable kaolackois appelle à la retenue, au débat d’idées et à l’union pour sauver la capitale du Saloum.
Kaolack, le 6 octobre 2025 —
L’atmosphère politique à Kaolack est plus que jamais sous tension. Les rivalités entre clans et chapelles politiques ont atteint un niveau inquiétant. Dans ce climat enfiévré, Khalifa Wade rompt le silence et appelle à un sursaut collectif.
> « Trop de haine, trop de divisions. On se bouffe le nez pour des raisons qui ne valent pas tripette. Recentrons les débats sur les idées, brisons cette montée d’adrénaline et invitons à la retenue », lance-t-il, visiblement préoccupé par la tournure des événements.
Selon lui, Kaolack doit renouer avec son héritage politique et moral :
> « Kaolack a toujours été le centre de gravité de la politique au Sénégal. Le Parti socialiste y a été porté sur les fonts baptismaux, et le premier congrès du PDS s’y est tenu en 1974, chez Nguissaly Diaw à Kasnack. Nous devons revenir aux fondamentaux : bannir les débats de bas étage et servir les populations. »
Mais au-delà de la politique, Khalifa Wade tire la sonnette d’alarme sur la situation sociale et environnementale de la ville :
> « Kaolack est au bord du gouffre. Les inondations dépassent les capacités du maire Serigne Mboup. L’État doit intervenir sans délai pour soulager les populations prises au piège des eaux. »
Enfin, il insiste sur un principe clair :
> « Tout natif de Kaolack peut aspirer à diriger la mairie, mais on n’acceptera plus que des personnes venues d’ailleurs s’en emparent. Le passé récent doit nous servir de leçon. »
Par Khalifa Wade
Texte publié par Mamadou Camara, journaliste
Camou Communication