Kaolack : les Badiénou Gokh, actrices du développement social et de la cohésion communautaire
Madame Anta Dia Ly, un modèle d’engagement au service des populations et porte-voix des attentes du réseau
À Kaolack, les Badiénou Gokh occupent une place essentielle dans la vie sociale et communautaire. Véritables relais de proximité entre les populations et les services publics, ces femmes engagées œuvrent chaque jour pour le bien-être, la santé et la stabilité sociale des quartiers.
Sous le leadership éclairé de Madame Anta Dia Ly, figure emblématique du réseau à Kaolack, elles incarnent la solidarité, l’écoute et la citoyenneté active.
Madame Anta Dia Ly, un modèle de leadership et de dévouement communautaire
Connue pour sa rigueur, son humilité et sa capacité à fédérer, Madame Anta Dia Ly s’est imposée comme une référence parmi les Badiénou Gokh.
Toujours présente sur le terrain, elle coordonne de nombreuses initiatives communautaires dans les domaines de la prévention sanitaire, de l’assainissement, de l’éducation et de l’accompagnement social.
Elle est également à l’origine de plusieurs journées sans mendicité au profit des daaras, une initiative saluée pour son impact social et éducatif.
Son engagement dépasse le simple bénévolat : elle milite pour une reconnaissance institutionnelle et une meilleure valorisation du rôle des Badiénou Gokh dans la gouvernance locale.
Attentes vis-à-vis du nouveau régime
Avec l’installation du nouveau régime, les Badiénou Gokh expriment des attentes fortes pour mieux remplir leur mission sociale.
Elles sollicitent notamment :
une reconnaissance officielle de leur statut et de leur rôle dans les politiques publiques locales ;
un accompagnement logistique et financier durable, notamment pour les activités de sensibilisation et de suivi sanitaire ;
une formation continue pour renforcer leurs compétences en santé communautaire, leadership et médiation sociale.
Pour elles, un partenariat structuré entre l’État, les collectivités locales et les acteurs communautaires est indispensable pour donner plus d’impact à leurs interventions.
Des difficultés persistantes sur le terrain
Malgré leur détermination, les Badiénou Gokh font face à des conditions de travail précaires :
manque de moyens matériels et de logistique (transport, kits sanitaires, outils de sensibilisation) ;
absence d’indemnités régulières ou de motivation financière ;
faible reconnaissance administrative et institutionnelle ;
et parfois, un manque de coordination avec les structures de santé et les municipalités.
Ces contraintes limitent l’efficacité de leur action, surtout dans les zones rurales et périphériques où les besoins sont les plus pressants.
Prise en charge et solutions espérées
Pour renforcer leur efficacité et assurer la pérennité de leurs actions, les Badiénou Gokh formulent plusieurs propositions concrètes :
la création d’un fonds spécial d’appui destiné à financer leurs activités communautaires ;
une prise en charge médicale et sociale pour ces femmes souvent exposées sur le terrain ;
leur intégration formelle dans les structures sanitaires locales et les comités de développement communal ;
et le renforcement du partenariat avec les ONG, la mairie et les institutions publiques.
Elles insistent également sur la nécessité d’une motivation morale et financière, essentielle pour maintenir leur engagement quotidien.
Pour une reconnaissance durable du rôle des Badiénou Gokh
Les Badiénou Gokh représentent aujourd’hui une force sociale incontournable dans la promotion de la santé, la paix sociale et la citoyenneté.
À travers leur travail de proximité, elles renforcent le lien social, soutiennent les familles vulnérables et valorisent la femme dans le développement local.
À Kaolack, Madame Anta Dia Ly et ses consœurs incarnent cette nouvelle génération de femmes leaders, alliant compétence, humanité et engagement citoyen.
Avec un appui renforcé du nouveau régime et des collectivités locales, elles pourront poursuivre leur mission avec plus de moyens, plus de reconnaissance et encore plus d’impact.
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Distribution d ‘ habits aux talibés pour la karité
Rédaction : Camou Communication