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Kaolack : Sérigne Djily Lô, la force tranquille du mouridisme au service de la communauté

 

Par Mamadou Camara, journaliste – Camou Communication

 

À Kaolack, le nom de Sérigne Djily Lô évoque respect, dévotion et exemplarité. Figure montante du mouridisme, il incarne la nouvelle génération de guides religieux qui conjuguent foi, engagement social et citoyenneté active. Toujours vêtu de blanc, le Saint Livre à la main, il demeure une force tranquille dont la présence apaise et inspire.

 

Un fervent mouride au service du message de Cheikh Ahmadou Bamba

 

Profondément enraciné dans la voie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, Sérigne Djily Lô est connu pour sa fidélité indéfectible aux enseignements du fondateur du mouridisme. Il consacre son temps à l’éducation spirituelle de ses talibés, les exhortant à la discipline, à la prière, au travail et à la solidarité.

 

Ses rassemblements de Zikr qu’il organise chaque week-end attirent de nombreux fidèles. Ces moments de recueillement, rythmés par la récitation du Coran et les khassaïdes de Bamba, servent à renforcer la foi, à restaurer la paix intérieure et à rappeler la voie du juste milieu.

 

> “Il nous apprend que servir Dieu, c’est aussi servir sa communauté”, confie un de ses disciples, admiratif.

 

Toujours entre Touba, Kaolack et d’autres localités du pays, Sérigne Djily Lô s’illustre comme un infatigable ambassadeur de la bonne parole et du respect des recommandations du vénéré Khadimou Rassoul.

 

Un guide proche du peuple et des réalités sociales

 

Au-delà de la spiritualité, Sérigne Djily Lô se distingue par ses actions citoyennes. Très connu dans les quartiers de Sara, JLM, Kassaville et Kasnack, il a initié et dirigé plusieurs opérations de nettoiement, de curage de caniveaux et de reboisement.

Ces initiatives, menées avec une forte mobilisation de ses talibés, traduisent sa conviction que la propreté et l’ordre sont aussi des valeurs islamiques.

 

Cette implication exemplaire n’a pas échappé aux autorités locales. Le maire de Kaolack, Serigne Mboup, lui a d’ailleurs décerné un diplôme de reconnaissance pour son sens du civisme et son engagement communautaire.

 

> “Sérigne Djily Lô est un modèle de citoyenneté religieuse. Il agit sans bruit, mais ses actions parlent d’elles-mêmes”, a confié un conseiller municipal lors de la cérémonie.

 

Un éducateur spirituel et social

 

Autour de lui gravite une génération de jeunes talibés instruits et disciplinés, qu’il forme aux valeurs du travail, du respect et de la vérité. Beaucoup d’entre eux témoignent avoir retrouvé le droit chemin grâce à ses conseils et à sa proximité humaine.

 

Sérigne Djily Lô sait parler aux jeunes. Il comprend leurs réalités et leurs tentations, mais les guide vers la lumière du savoir et de la foi. Son approche pédagogique, empreinte d’écoute et d’humilité, fait de lui un modèle de leadership spirituel moderne.

 

> “Il a convaincu des jeunes qui avaient choisi la perdition à revenir à Dieu. Il nous enseigne que la dignité du croyant se trouve dans la prière et le travail”, témoigne un fidèle ému.

 

Un homme de paix et de respect universel

 

Sérigne Djily Lô entretient des relations fraternelles avec toutes les familles religieuses du Sénégal. Il prône l’unité, la tolérance et la paix entre confréries, estimant que “l’amour de Dieu ne se divise pas”.

 

Respecté, écouté et admiré, il fait partie de ces figures qui donnent un visage apaisé et éclairé de l’Islam sénégalais.

 

Héritage et mission

 

À Kaolack, sa présence est perçue comme une bénédiction. Sérigne Djily Lô n’aspire ni à la gloire ni au pouvoir : il agit dans la continuité du message de Cheikh Ahmadou Bamba, en appliquant, avec constance et sincérité, les recommandations de Khadimou Rassoul.

 

Toujours vêtu de blanc, le regard apaisé et le Coran à la main, il incarne le prototype du jeune marabout éclairé, porteur de valeurs et d’espérance.

Son action dépasse le cadre religieux : elle s’inscrit dans une démarche citoyenne, morale et éducative pour un Kaolack plus propre, plus uni et plus spirituel.

Mamadou Camara

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