Kaolack – Deux jeunes frères et élèves portés disparus aux Parcelles Assainies de Kaolack
L’émotion et l’inquiétude gagnent tout un quartier après la disparition de deux enfants âgés de 7 et 9 ans
Par Mamadou Camara, journaliste – Camou Communication
Kaolack, le 1er novembre 2025
La consternation règne aux Parcelles Assainies de Kaolack depuis la disparition de deux jeunes frères, Fallou Ngom (9 ans) et Babacar Ngom (7 ans), tous deux élèves à l’école élémentaire Parcelles 1.
Ils ont été vus pour la dernière fois dans l’après-midi du vendredi 31 octobre 2025 et n’ont plus regagné le domicile familial.
Depuis lors, aucune nouvelle n’a été donnée, et les deux garçons restent injoignables, malgré les nombreuses recherches entreprises par la famille, les voisins et les autorités locales.
Pape Sall, enseignant à l’école élémentaire El Hadji Tanor Dieng de Tanor Dieng, habitant lui aussi aux Parcelles Assainies et proche voisin de la famille des deux garçons, déclare :
> « Nous lançons un appel à toute personne détenant une information, même minime, à contacter les numéros suivants :
Pape Sall au 77 655 14 67,
Sandji Diagne au 77 611 27 20,
Nabou Diouf au 77 554 86 06,
Alioune Badara Camara, délégué de quartier,
ou Mamadou Camara au 77 649 34 22.
Il est également possible d’alerter le commissariat ou la brigade de gendarmerie la plus proche. »
Dans le quartier, l’angoisse est palpable. De nombreux habitants se sont mobilisés pour fouiller les alentours, notamment dans les zones voisines de Kasnack et d’autres quartiers de Kaolack.
L’information, relayée sur les réseaux sociaux, a suscité un large élan de solidarité.
Cette disparition relance le débat sur la surveillance et la sécurité des écoliers, souvent livrés à eux-mêmes sur le chemin de l’école.
Les parents doivent également veiller sur les déplacements des jeunes écoliers, avant et après la descente.
De leur côté, le corps enseignant doit poursuivre les actions de sensibilisation auprès des élèves, en insistant sur la prudence, la vigilance et les comportements à adopter en cas de danger.
Non excuses pour la publication de leurs photos (mineurs ) , c’ est pour permettre aux populations de les identifier en cas de découverte)