Kaolack : Pape Ibrahima Senghor appelle au calme et à la loyauté républicaine
Le président du Mouvement Kaolack Bi Gueun invite les patriotes à tempérer les ardeurs et à revenir à l’essentiel : servir la Nation et préserver la République.
Par Mamadou Camara, journaliste
Camou Communication – Kaolack
Chers patriotes, chers frères,
Et si nous apprenions à mettre un peu moins d’émotion dans nos débats ?
Depuis plus d’une semaine, les discussions publiques s’enflamment autour de mots lourds : trahison, loyauté, fidélité…
Il est temps, aujourd’hui, de remettre les choses à leur juste place et de mettre fin aux passions excessives.
Le Sénégal n’est pas un royaume.
Le Sénégal est une République, une et indivisible.
Une République qui ne se réduit ni à une ethnie, ni à une communauté, ni à une région.
Le Sénégal n’est pas Toucouleur.
Le Sénégal n’est pas Diola.
Le Sénégal n’est pas Wolof.
Le Sénégal n’est pas Sérère.
Le Sénégal appartient à tous ses enfants, sans distinction.
Il ne faut donc pas laisser croire que les divergences observées entre le Président Bassirou Diomaye Faye et le Président Ousmane Sonko relèvent d’une amitié fissurée ou d’un lien personnel brisé.
Non, ce n’est pas une affaire privée.
Les deux hommes l’ont toujours dit : leur relation dépasse la politique politicienne.
Ceci n’est pas une histoire d’amitié.
Ceci est une affaire d’État.
Un État ne décide jamais sous le coup de l’émotion.
Un État décide par raison, par responsabilité, par devoir envers la Nation.
Et lorsque les intérêts supérieurs du Sénégal sont en jeu, aucune amitié, aucune coalition, aucune organisation parallèle ne peut passer avant la République.
Oui, il y a des tensions.
Oui, il peut y avoir des divergences.
Mais ces divergences ne doivent en aucun cas conduire à la paralysie de l’État.
Ni le Président Bassirou Diomaye Faye, ni le Président Ousmane Sonko n’ont trahi qui que ce soit.
Les deux ont souffert, les deux ont résisté, les deux ont payé un prix élevé.
Et malgré les difficultés, Bassirou Diomaye Faye n’a jamais renoncé à son engagement de travailler pour faire de Sonko un acteur majeur de la gouvernance qu’ils ont promise au peuple sénégalais.
Alors, cessons d’agiter le mot trahison.
La seule véritable trahison serait de perdre de vue l’essentiel :
Construire un Sénégal juste.
Bâtir un Sénégal fort.
Faire avancer un Sénégal prospère, républicain et respectueux de ses institutions.
Car, au bout du compte, il n’existe qu’une seule loyauté :
La loyauté envers la Nation.
La loyauté envers la Républifrèresm
Un appel du cœur
En lançant cet appel à ses frères patriotes, Pape Ibrahima Senghor rappelle que le Sénégal ne se sauvera ni par la colère, ni par les rivalités, mais par le calme, la lucidité et l’unité.
Il invite chacun à apaiser les esprits, à dépasser les émotions du moment et à mettre en avant ce qui nous rassemble.
Parce que le Sénégal est plus grand que nos peurs.
Plus grand que nos querelles.
Plus grand que nos blessures.
Parce que le Sénégal est notre héritage commun, et surtout, notre avenir partagé.
Pape Ibrahima Senghor
Président du Mouvement Kaolack Bi Gueun