Prolifération des moustiques et eaux stagnantes : un risque sanitaire majeur pour les enfants
La recrudescence du paludisme à Kaolack est étroitement liée à la prolifération des moustiques, alimentée par les caniveaux à ciel ouvert et les eaux usées stagnantes dans plusieurs quartiers.
À Kasaville, près de la mosquée Atou Khoulé, à l’angle de Toucoulor Tabaya, les égouts de l’ONAS sont saturés et les eaux usées se déversent dans les maisons et dans la rue, favorisant la propagation de maladies hydriques. Ces eaux, mêlées à celles des fosses septiques, constituent un problème de santé publique majeur.
À la veille de la rentrée scolaire, les enfants sont parfois contraints de traverser ces zones insalubres pour se rendre à l’école, augmentant leur exposition aux infections.
Si les efforts des autorités locales pour désinfecter et évacuer les eaux usées dans certaines écoles sont à saluer, des mesures supplémentaires sont nécessaires pour protéger l’ensemble de la population.
Mesures à prendre pour lutter contre le ruissellement des eaux usées :
1. Renforcement de la collecte des eaux usées : déploiement régulier de camions-hydrocarbures pour l’évacuation des eaux stagnantes dans tous les quartiers concernés.
2. Entretien des caniveaux et des égouts : nettoyage systématique pour éviter l’accumulation des déchets et des eaux stagnantes.
3. Campagnes de sensibilisation : informer les habitants sur les risques sanitaires et les encourager à maintenir leur environnement propre.
4. Désinfection préventive des écoles : pulvérisation régulière d’insecticides et traitement des zones à risque avant et pendant l’année scolaire.
5. Collaboration avec l’ONAS et les services municipaux pour planifier des interventions rapides en cas de débordement des canalisations.
Ces actions sont essentielles pour prévenir le paludisme, les maladies hydriques et autres infections, et garantir un environnement sûr pour les enfants à la rentrée scolaire.
Mamadou camara, journaliste
Camou communication