Kaolack. En Mémoire : Dr Amadou Cissé Dia .Actions législatives d’Amadou Cissé Dia, rôle de Kaolack, l’Assemblée régionale, la politique autour de l’UPS/Senghor et Djibo Ka.
Actions législatives d’Amadou Cissé Dia
Il est difficile de trouver une liste exhaustive des lois spécifiques initiées ou portées par Amadou Cissé Dia pendant qu’il était président de l’Assemblée nationale (1968-1983). Cependant, voici ce que l’on sait :
Il présida l’Assemblée nationale pendant deux législatures, de 1968 à 1983, période durant laquelle le Sénégal était essentiellement dominé par l’Union progressiste sénégalaise (UPS), le parti de Senghor.
En tant que président de l’Assemblée dans un régime où le parti unique (ou de fait) avait une forte emprise, son rôle législatif consistait surtout à superviser et organiser les débats parlementaires, le vote des lois proposées par le gouvernement, et veiller au bon fonctionnement de l’institution parlementaire. On sait aussi qu’il contribuait au rayonnement du Parlement dans les relations interparlementaires internationales.
La Constitution de 1963 fut modifiée en 1967 pour ajuster la durée des mandats exécutif et législatif (passage de 4 à 5 ans) ; cet acte législatif est antérieur ou autour de la période où Cissé Dia prenait ses fonctions comme Président de l’Assemblée. Bien que ça ne soit pas une loi portée personnellement par lui, c’est un exemple d’amendement constitutionnel majeur dans ses débuts.
UPS Senghor et Djibo Leyti Ka (et rôle politique de UPS)
UPS (Union Progressiste Sénégalaise) est le parti fondé par Léopold Sédar Senghor, successeur du bloc démocratique sénégalais (BDS). Il a été le parti dominant du Sénégal après l’indépendance.
En 1976, UPS prend le nom de Parti Socialiste (PS). Ce parti aura une longue durée au pouvoir sous Senghor puis Abdou Diouf.
Djibo Leyti Ka est décrit comme “le dernier baron socialiste” dans certains articles. Il était une figure importante de l’UPS/PS.
UPS sous Senghor a eu à conduire plusieurs réformes, dont la gestion de la transition vers un multipartisme (réintroduction du pluralisme politique) dans les années 1970, et des lois de développement économique, d’éducation, etc., bien que les détails précis de chaque loi législative de l’Assemblée sous Cissé Dia ne soient pas toujours clairement identifiés dans les sources consultées.
Kaolack & Assemblée régionale / politique locale
Concernant Kaolack et sa politique régionale ou locale, voici ce qui ressort des sources :
Kaolack lance des consultations régionales pour l’élaboration de la Politique Nationale de l’Emploi : cela montre une action de gouvernance locale et régionalisée, avec implication des populations, pour répondre aux défis de l’emploi local.
Il y a une plateforme régionale de dialogue multi-acteurs sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières à Kaolack, qui établit une feuille de route pour 2024. Cela relève de l’“action législative” au sens local : influence sur politiques publiques, réglementation ou implication dans les décisions locales.
L’Agence Régionale de Développement (ARD) de Kaolack joue un rôle institutionnel important : coordination des collectivités locales, appui à la planification, suivi des projets, mise en relation des initiatives locales avec les politiques nationales.
Assemblée régionale
Je n’ai pas trouvé dans les sources consultées de détail très précis sur les attributions législatives propres à une “assemblée régionale” de Kaolack ou des lois spécifiques votées au niveau régional sous ce nom exact, mais les collectivités territoriales régionales ont des compétences en développement local, gestion des ressources, appui aux politiques nationales au niveau régional, etc.
En résumé :
Amadou Cissé Dia, pendant son mandat comme président de l’Assemblée nationale, présidait une période où le Parlement adopta des lois constitutionnelles majeures (durée des mandats, etc.), supervisait des lois de développement, mais beaucoup de détails spécifiques manquent dans les sources modernes.
L’UPS/Senghor fut central dans le paysage politique sénégalais, Djibo Leyti Ka un de ses cadres influents.
À Kaolack, il y a une montée de participation régionale, des plateformes de dialogue, des consultations pour des politiques publiques, etc.