L’insalubrité à Grand Yoff n’est pas seulement le fait des eaux usées qui se déversent dans les rues à partir des égouts. Mais c’est le fait aussi des bêtes attachées en pleine rue à l’air libre.
Dans les artères de la Commune il est fréquent de voir des Vaches dites vaches de Race importées ou même des vaches ordinaires locales, attachées dans certains coins, aux abords des murs ou en pleine rue impactant la voie publique et polluant la salubrité du milieu.
Aux abords de la ligne du Brt, en face d’un Magazin vente de produits Cosmétiques, git un troupeau de vaches ordinaires. A première vue, c’est une insalubrité repoussante qui attire l’attention du passant. Les bêtes pateaugent dans la bout. Mais un environnement insalubre qui ne semble pas déranger trop le propriétaire que nous trouvé au milieu de ses bêtes, entrain de les alimenter. Toute fois aprés le passage de la pluie il a apporté du sable et des gravas pour ensembler l’autre partie du gîte dominé par la boue. Selon Boucar, nom d’emprunt, originaire de Niakhar, propriétaire du Troupeau, le site est régulièrement bien entretenu. » Vous avez vu le sable que j’ai mis là-bas, c’est pour éviter que le site ne soit infréquentable » soutient l’éleveur. Le gite de son troupeau n’est séparée de la ligne du Brt que par les barrières de l’infrastructure en question.
Un peu loin de ce troupeau, à l’intérieur du quartier Khaar Yalla, là ce sont des vaches importées que nous avons vues attachées aux abords des rues, ou même à coté des fenêtres ou portes d’entrée de certaines maisons. Parfois des par 2 à 3 vaches, parfois par individu. Nous sommes à la Rue principale menant vers le monument Grand Yoff, non loin du Centre d’Etat Civil de la Mairie de Grand Yoff. Ici ce sont les abords externes du mûr du Centre de Santé de Grand Yoff qui servent d’abri pour le propriétaire de ces vaches de race que nous n’avons pas trouvé sur place. Mais l’environnement est pollué, très pollué comme c’est le cas avec le Troupeau de Boucar dans beaucoup d’autres coins du quartier qui présentent quasiment le même décor sinueux.
Mais l’élevage de vaches dans les rues de Grand Yoff à l’air libre sans enclos qui devient de plus en plus une activité qui gagne du terrain, dérange tout de même plus d’un. Ndeye Astou, résidente au quartier se dit gênée par cette insalubrité que cette pratique installe, pour elle des mesures doivent être prises pour arrêter ou organiser cette activité en pleine Ville.
» _Des troupeaux de vaches, nous les connaissions que dans la brousse, mais pas vraiment dans des quartiers en ville où ils cohabitent avec des humains à l’air libre comme sans enclot ni cour ni rien. Des mesures doivent vraiment être prises par les autorités pour arrêter le phénomène qui se développe »Clame Mme Sène.
Ibrahima Diamé